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Soupçonné de favoritisme, Dussopt veut prouver sa "bonne foi"
information fournie par Reuters 04/02/2023 à 11:40

Le ministre français du travail, Olivier Dussopt, lors d'une conférence de presse à Paris, France

Le ministre français du travail, Olivier Dussopt, lors d'une conférence de presse à Paris, France

PARIS (Reuters) - Le ministre français du Travail, Olivier Dussopt, a promis samedi de faire la démonstration de sa "bonne foi" après avoir confirmé que le Parquet national financier (PNF) le soupçonne de favoritisme dans le cadre d'un contrat conclu avec la Saur, une entreprise de gestion de l'eau, lorsqu'il était maire d'Annonay (Ardèche) en 2009.

Olivier Dussopt, qui porte le très contesté projet de réforme des retraites du gouvernement, a souligné sur France Inter qu'au terme de deux ans et demi d'enquête, le PNF n'avait retenu qu'une des cinq infractions dont il était soupçonné.

"En mai 2020, un article de presse (Mediapart, NDLR) a cru devoir mettre en cause mes relations avec un groupe d'eau dans la ville d'Annonay où j'étais maire. Le Parquet national financier a ouvert une enquête (...) Il m'a posé de très nombreuses questions, j'ai répondu à toutes les questions à la fois par oral et par écrit", a dit le ministre.

"A l'issue du travail d'enquête, le parquet avait regroupé les faits, les affirmations, en cinq reproches possibles et je constate que les explications que nous avons données (...) ont convaincu le parquet de ma bonne foi, de mon honnêteté, puisque sur quatre des cinq points, le parquet considère qu'il y a lieu de classer (sans suite)."

"Il n'y a pas de poursuite pour corruption, ni pour prise (illégale) d'intérêt, ni pour enrichissement", a-t-il insisté.

Sur le soupçon de favoritisme, qu'il "conteste", Olivier Dussopt s'est dit déterminé "au cours des prochaines semaines, des prochains mois à expliquer comment les choses se sont passées, pour convaincre de ma bonne foi" et ainsi éviter un procès en correctionnelle.

Le ministre, qui risquerait s'il était jugé et reconnu coupable une peine de deux ans de prison et 200.000 euros d'amende, a reçu vendredi soir le soutien de la Première ministre Elisabeth Borne, qui a dit lui conserver "toute (s)a confiance".

(Rédigé par Tangi Salaün)

11 commentaires

  • 05 février 09:54

    Politique et transparence c'est incompatible comme une chèvre et un choux, qui va manger l'autre


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